1. Au cours de l΄Histoire de l΄Humanité, l΄existence de l΄homme se trouve en connexion avec son travail à cause d΄une donnée quasi naturelle et grâce à une institution, ce qui comporte le conditionnement de l΄homme et de la société par le travail, jusqu΄à un certain dégré. 2. La dépendance de l΄homme, de par sa nature, par rapport à la Nature et à la société est la source et la cause de ses ((besoins», élémentaires et autres, qui pour leur satisfaction requièrent du travail. 3. Le travail apparaît comme action et comme labeur et il a ses incidences sur la réalité du monde. 4. Le travail en tant qu΄action consciente doit être conçu foncièrement du point de vue praxéologique. La structure de la praxis comprend la «délibération» et Inexécution». La «délibération» est composée de «moments» déonti- ques et de «moments» de possibles, en alternance. 5. Les distinctions entre le «travail de direction» et le «travail d΄exécution» ou le «travail intellectuel» et le «travail corporel» n΄ont qu΄une validité relative. 6. L΄inhérence, fût-elle différenciée, tant des notions déontiques que des notions de possibles à la morale et à la technique est due à la provenance commune de celles-ci, émanant toutes les deux de la conscience pratique de l΄homme. Toutes les deux déterminent ou influencent le travail, alors que celui-ci contribue à leur promotion. 7. Le travail est devenu, par le biais d΄une règle juridique, le titre ultime pour l΄accès de l΄homme adulte et normal aux biens et aux services, socialement disponibles. Un tel traitement de l΄homme par la société implique une grave antinomie et fait surgir des problèmes multiples. Faire face à ces problèmes, c΄est la mission principale de la politique.
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